Evènements passés

2020

Le 5 juillet 2020, commémorations à Cosne-sur-Loire et à Saint-Père du martyre du Maquis Péguy le 8 juillet 1944.

Ce 5 juillet 2020, M. le Maire de La Chapelle Saint-André y était représenté par deux de ses adjoints.

On trouvera ci-après un historique de ce drame, quelques photos de ces commémorations très émouvantes, et un peu plus loin, le témoignage de M. Philippe Guimiot qu’il nous livra en 2017.

Historique

Historique du Maquis Péguy : Partie 1  Partie 2

Les Maquis de la Nièvre : Partie 1  Partie 2

Photos

La commémoration

Les véhicules d’époque

 

 

2018

COMMÉMORATION DU CENTENAIRE de la fin de la Guerre 14/18 du 11 novembre 2018

            Cette année la commémoration du centenaire de l’armistice de la Grande guerre a revêtu une teinte particulière. Signée le 11 novembre 1918 près de Rethondes, l’armistice mit un terme à la Première Guerre mondiale qui fit plus d’un million de morts et presque six fois plus de blessés et de mutilés parmi les troupes françaises. A 11 h, dans toute la France, les cloches ont sonné à la volée.

            Jour d’hommage et de recueillement devant le monument aux morts par les habitants et la municipalité de la Chapelle-Saint-André.

            Après dépôt de gerbe, message du président de la République, appel aux morts, minute de silence, poème lu par le maire, chant de la Marseillaise entonné par  tout le public, remerciements par les élus aux porte-drapeaux, aux pompiers, aux gendarmes et militaires, retour à la salle de convivialité pour un vin d’honneur.

            Afin de célébrer ce centenaire, l’association « Histoire et Patrimoine Chapellois » a voulu évoquer les 59 soldats chapellois « morts pour la France ». Dans la salle de convivialité nous avons installé des panneaux où chaque soldat avait une fiche sur laquelle était détaillée : Son identité, son âge au moment du décès, son grade et son régiment, date et lieu de décès, les causes de sa mort, pour les disparus, date du jugement déclaratif de décès, transcription décès, lieu de sépulture si connu, et enfin ce que disait le Journal des Opérations le jour du décès du soldat. La plupart de ces renseignements ont été trouvés sur le site « Mémoire des Hommes ».

            Les familles BESANCON (Henri et Baptiste), SUZEAU (Gaston et Albert) et MITTON (Ernest et Pierre) ont perdu chacune 2 fils.

            Un rappel a été fait sur le bilan humain de la guerre et sur le déroulement de l’armistice.

            A été également affichée une des pages retraçant l’histoire de la construction du monument aux morts de La Chapelle-Saint-André du livre « Les monuments aux morts de la guerre 14/18 dans la Nièvre » d’Hervé Moisan. Il a été érigé seulement le 23 décembre 1924 alors que la commune l’attendait depuis 1919. L’inauguration n’aura lieu que le 22 novembre 1925, un des derniers édifiés dans le canton. Ce monument représente une statue de « poilu dans la tourmente » qu’Amédée Parent a commandé au sculpteur Charles-Henri POURQUET.

            Nous avons essayé de reconstituer le parcours de ces victimes, la plupart étant très jeunes, de les tirer de l’oubli car à présent pour nous ce ne sont que des noms que l’on égrène lors de la cérémonie du 11 novembre. Mais c’est aussi l’histoire de notre village d’évoquer ces 59 chapellois qui ne sont pas revenus de cette grande boucherie et qui ont plongé leur famille dans la douleur.

            Lors de cette matinée, nous avons rencontré une des descendantes, Fabienne BESANCON. Elle nous a parlé de sa grand-mère Angèle Pinon qui a épousé Baptiste Besançon, particulièrement éprouvée par cette guerre qui outre la mort de son époux en 1915 provoquera celle de son beau-frère Henri Marcel Besançon et de son frère Auguste Pinon en 1918. Un témoignage émouvant.


COMICE AGRICOLE HAUT NIVERNAIS VAL D’YONNE 2018

Varzy 18-19 août  – Entrains/Nohain 25-26 août 

            Le thème retenu cette année était le 7ème art. La Chapelle Saint André a choisi comme thème « La Vache » film de Mohamed HAMIDI avec Djamel Debouzze. Lambert Wilson et Fatsah Bouyhamed. Histoire d’un petit paysan algérien qui emmène sa vache Jacqueline à Paris au salon de l’Agriculture.

        Le char de La Chapelle a été confectionné chez M. et Mme DETABLE, aux Berthes, qui ont donné beaucoup de leur temps afin que celui-ci soit prêt à temps.

        La journée du 3 août a été particulièrement animée. Toutes les personnes motivées se sont données rendez-vous aux Berthes afin de finaliser le char. Accrochage des fleurs, fixation des panneaux sans oublier la vache « Jacqueline » qui a été repeinte en marron pour coller à la réalité du film.

        Cette journée s’est clôturée par un grand barbecue qui fut apprécié de tous les participants dans une joyeuse ambiance.

        Remercions Mr et Mme DETABLE pour leur implication dans l’organisation du comice (président et secrétaire) et l’élaboration du char ainsi que les participantes de l’atelier du comité des fêtes du vendredi qui ont confectionné les fleurs durant l’hiver. Merci aussi à Elodie BOITEL pour son superbe tableau évoquant la campagne chapelloise.

        20 chars, 6 fanfares et voitures anciennes ont ainsi défilé dans les rues de Varzy le 19 août 2018 et d’Entrains sur Nohain le 26 août 2018 au milieu d’une pluie de confettis et de jets d’eau.

 


FÊTE NATIONALE

Anais GINEUX est une artiste interprète plus connue sous le nom d’Agathe POULTARD.

Fruit de l’amour entre une aiguille et un microsillon 78 tours, conçue sans doute sur la platine à manivelle d’un gramophone.. Il ne manquera plus que les klaxons, la terrasse du Flore et la fumée envahissant l’espace pour se croire dans les caves du Tabou. On pourrait même peut-être y croiser VIAN et sa légendaire trompette. Mais ce temps-là ma bonne dame, c’est du passé ! Mais le passé revient ! Elle est de retour du futur, ou du passé pour que la Chanson Française renaisse. Paris-Paris, cela fait rêver. De sous le ciel de Paris, à Madame la Marquise, en passant par les feuilles mortes, les vieux tubes rétros ne sont pas que des « chansons larmoyantes » comme certains aimeraient le faire croire. L’humour, la légèreté, la contemplation. Ils étaient contemplatifs nos vieux chanteurs, comme quand TRENET s’extasiait en se souvenant d’un coin de rue, aujourd’hui disparu. Et la nostalgie ? Ils l’avaient déjà. Déjà, il y a 50 ans, GRECO chantait « il n’y a plus d’après à Saint-Germain des prés» et effectivement. Cinquante ans plus tard, Saint-Germain des prés est devenu le paradis où se confrontent fils de bonnes familles, Germanopratins snobinards et les nostalgiques de belles années, où DESNOS, GRECO et PREVERT buvaient une fine. Tout un monde. On savait vivre en ce temps-là. Et la Môme POULTARD est de ceux-là. Pour preuve son propre répertoire, « je suis comme je suis », affirmant sans complexe qu’elle chante oui, en robe années 30, boa au cou et avec la sensualité d’une GRÉCO trentenaire, mais qu’elle n’est pas juste une pin-up à qui l’on interdirait Vian, trop vulgaire. En ce temps-là aussi, même les gamines de Saint-germain, les Cora Vaucaire, les PIAF et autres FRÉHEL savaient lever du coude, hisser le poing et aller à la chasse au Gamin d’Paris. En ce temps-là, on aimait bien les voyous, les apaches, les branques, les poulbots, mais on aimait aussi aller se faire siffloter une Complainte de la butte au pied du grand escalier de Montmartre…….

 


VŒUX DU MAIRE

Le Samedi 13 Janvier 2018, ont eu lieu les « Vœux du Maire », à la Salle des Fêtes Roger CESTRE

 


2017

COMMÉMORATION 11 NOVEMBRE

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Ma chère amie,
Voilà 3 mois que la bataille de Verdun a commencé. Je t’écris aujourd’hui car j’ai envie de raconter ce qui se passe dans le nord-est de la France à Verdun, pour que l’on se souvienne encore longtemps.

C’est très dur mentalement comme physiquement car la bataille ne s’arrête jamais, de jour comme de nuit on doit être vigilant.
Au bout d’un mois de combats, je croyais être dans un mauvais cauchemar, car pour moi il était impensable que l’on tue autant de gens en aussi peu de temps.

On mange très peu en moyenne une fois par jour et encore c’est souvent tout froid. Je ne sais pas comment l’ennemi se rationne mais il doit être autant marqué que nous.

D’ailleurs la plus grande cause de mort est que l’ennemi nous tue évidemment, mais il y en a certains qui meurent de nos conditions de vie, pour eux une balle est juste un bon prétexte pour mourir. Je ne sais donc pas si cela est possible de sortir vivant de cette bataille même après qu’elle soit finie.

La fin de l’hiver a été difficile, beaucoup n’ont pas réussi à le supporter, on le voyait à leur position macabre. Je crois qu’on peut dire qu’avec ce qu’on a vécu on ne sera jamais pareil qu’avant.

Je voulais surtout t’écrire cette lettre, car j’ai qu’une envie qu’on se souvienne vraiment de ce qui s’est passé 100 ans, même 200 ou 300 ans après, pour ne pas oublier et ne plus jamais recommencer une guerre aussi horrible !

Mes amitiés Jacqueline


DÉPART EN RETRAITE

MONSIEUR MARCHAND ROGER

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Roger a été, depuis trente-trois ans, le “MacGyver” de la commune. Grâce à ses multiples talents, il a toujours trouvé des solutions ingénieuses pour résoudre tous les problèmes. Qu’il y ait à faire du bûcheronnage, du jardinage, de la mécanique, de la maçonnerie, de la plomberie, des logements communaux à installer.

Entouré des adjoints, habitants et famille, Monsieur MARCHAND Roger s’est vu recevoir la médaille d’honneur régionale, départementale et communale pour plus de trente ans de dévouement au service de la commune.

C’est Monsieur BAUDEL Geoffrey qui assurera la succession au sein de la commune.

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CABINET DE POÉSIE

Le mercredi 30 Août sur la place de la Mairie :

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CÉRÉMONIE DE LA RÉSISTANCE

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ALLOCUTION DE MONSIEUR GUIMIOT PHILIPPE

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Adjoints et Conseillers Municipaux, Mesdames et Messieurs les citoyens de la Chapelle St. André.

Nous souhaitions vivement, mon fils et moi, être présents parmi vous, en ce 17 Juin 2017, devant la stèle commémorative où sont inscrits les noms de mes camarades du Maquis de la Chapelle St. André, morts pour la France le 8 juillet 1944.

73 ans nous séparent aujourd’hui de cette journée sanglante : nous ne les avons pas oubliés, et ne les oublierons jamais.

Je les avais rejoints huit jours auparavant dans leur maquis, situé dans les bois, là haut sur cette colline. Ils avaient courageusement refusé de se soumettre aux ordres du gouvernement félon du Maréchal Pétain qui avait tenté de les obliger à participer à l’effort de guerre des Nazis en allant travailler dans les usines d’armement en Allemagne.

J’avais 17 ans, je venais de Paris où mon père, professeur agrégé de l’Université, originaire d’un village du Bourbonnais (Lucenay-les-Aix), enseignait au Lycée Janson de Sailly. Gaulliste dès la première heure, mort en 1942, il avait été arrêté par les allemands peu après la rentrée des classes en Octobre 1940.

Partageant les idées de mon père, j’avais rejoint dès l’âge de 13 ans la Résistance a Paris. Toutefois, en juin 1944, cette Résistance consistait à tuer dans le dos ou par surprise des militaires allemands dans les rues ou le métro parisien. Ce genre d’assassinat était pour moi répugnant et inacceptable, aussi fin Juin je décidai de quitter Paris et de rejoindre un maquis dans la forêt du centre de la France. J’allai consulter un vieux camarade de mon père, monsieur Aumenier à la Charité-sur-Loire. Ce fut lui qui m’indiqua l’existence de notre maquis de la Chapelle St. André que je rejoignis à bicyclette le premier Juillet 1944.

J’y fus accueilli à bras ouverts par mes camarades de la Chapelle St. André (qui ne manquèrent pas, certes, de taquiner gentiment le jeunot parisien que j’étais), et par leur chef, ancien officier de la Garde Républicaine, ainsi que par un français d’origine algérienne, qui se sont avérés l’un et l’autre particulièrement courageux et dont les noms figurent également sur cette stèle commémorative.

Le 8 Juillet 1944, jour de l’attaque allemande, j’échappai au massacre par miracle : j’étais descendu le matin-même avec mes camarades et nous bavardions auprès du moulin à eau, situé aux pieds de cette colline (au sommet de laquelle était installé notre camp). Vers midi mes camarades me chargèrent d’aller chercher notre déjeuner au camp : j’y montai, accompagné d’un jeune garçon de mon âge arrivé le matin même de Bourges, désireux d’entrer dans notre Maquis.

A peine parvenus à mi-chemin du camp, nous croisâmes l’officier de la Garde Républicaine (chef de notre Maquis) qui descendait précipitamment vers le moulin à eau : du haut de la colline il avait vu arriver les soldats allemands ; en chef courageux et responsable il descendait rejoindre nos camarades et livrer combat avec eux ; combat trop inégal ! (Nous attendions un parachutage d’armes, mais ne disposions encore que de quelques vieux fusils Lebel, et de quelques cartouches). Il ne nous donna pas l’ordre, mon camarade et moi-même, de l’accompagner, mais d’aller observer de la colline la plus proche située à la gauche de notre camp, l’arrivée éventuelle d’autres formations d’attaques allemandes, ce qui nous épargna, mon camarade et moi-même, le bref combat sans espoir où quelques-uns de nos camarades furent tués sur place et les autres brutalement emmenés en camion à la ville voisine où ils furent fusillés.

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Cachés pour la nuit dans le grenier d’un paysan courageux, nous reprîmes à pied dès l’aube mon camarade et moi, la route qui nous avait l’un et l’autre amenés de la Charité-sur-Loire, où nous arrivâmes épuisés et nous séparâmes, lui rentrant le lendemain à Bourges et moi à Paris : je ne l’ai jamais revu (Nous nous séparâmes sans penser hélas à échanger nos adresses)…

Rentré à Paris je participai au combat pour sa Libération, puis retournai dans un maquis (le Maquis de Lorris au Sud d’Orléans) où, au cours d’un combat je fis prisonnier deux soldats allemands, qui furent exécutés contre mon gré le lendemain sur ordre de mes chefs. Je m’engageai alors au Deuxième Bataillon de Choc de la Première Armée française, avec laquelle je participai au combat pour la Libération de la ville alsacienne de Massevaux dans les Vosges : j’y fut gravement blessé (la cuisse droite traversée par un éclat d’obus de mortier allemand) ce qui ne m’empêcha pas, cinq mois plus tard, la cuisse encore ouverte, de participer à la Campagne d’Allemagne, qui nous amena le 8 Mai 1945, jour de la Victoire, à Lindau en Bavière, sur les bords du Lac de Constance, surplombé par le nid d’aigle du Führer, lequel se donnait la mort dans son bunker Berlinois.

Médaillé de la Résistance, croix de Guerre, ayant participé à de nombreux combats, je n’oublierai jamais celui de notre Maquis de la Chapelle St. André et mes camarades morts au combat.

Sachez d’ailleurs qu’incognito je suis retourné ces dernières années à plusieurs reprises, et me suis incliné en leur souvenir, devant cette stèle commémorative autour de laquelle nous sommes ici tous réunis aujourd’hui.

Cher Maire de la Chapelle St. André, chers Conseillers Municipaux de cette ville, je ne vous demande aucune médaille, mais je vous prie par contre, vous et vos concitoyens de nous faire l’honneur de nous considérer, moi et mes enfants, comme Citoyens d’Honneur de votre ville.

Merci.

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COMMÉMORATION DU 8 MAI

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Lors de la cérémonie du 8 Mai, les habitants ainsi que le conseil municipal ont rendu hommage à ceux qui ont péri en défendant LA FRANCE.

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VOEUX DU MAIRE

Le Samedi 21 Janvier 2017 ont eu lieu le repas des Ainés qui s’est déroulé au Restaurant “La Patte D’Oie” à OUDAN, et le soir les voeux du Maire

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